Psychanalyse à Nantes

Ecole Psychanalytique de Bretagne

Année 2012-2013

 

 

› Conférences dans le cadre de l’Ecole Psychanalytique de Bretagne

1) Rencontre avec Nicole MALINCONI autour de son livre Séparation , aux Editions LLL

En présence de son éditrice Sophie MARINOPOULOS, Psychologue et Psychanalyste

Et de Jean-Pierre LEBRUN, Psychiatre et Psychanalyste

Date : vendredi 11 janvier 2013

Lieu : Arifts-Ponant (anciennement CFEJE), 102 rue Saint-Jacques (en face de l’hôpital Saint-Jacques), NANTES / à 20h30.


Le récit de Nicole Malinconi s’ouvre sur la nécessité de se séparer de son analyste après quatre
années de rencontres hebdomadaires et malgré la peur de la perdre, la peur de retourner dans ce qu’elle nomme « le magma », l’indistinction de l’existence qui empêche de vivre dans le désir. Mais de quoi « le magma » est-il le nom ? La réponse est dans le récit que fait l’auteure de la confusion avec sa mère, de ce qui les a emprisonnées l’une dans l’autre, et ce récit suit les méandres d’un long parcours en trois temps, avec trois analystes différents, où se rejoue mais différemment la question de l’attachement et de la séparation.

Des séparations la vie en est pleine, mais La Séparation dans sa valeur fondatrice réside dans la nécessité première de se séparer du corps de la mère, de s’en désassujettir pour vivre dans un désir singulier. C’est dans son troisième temps analytique que la narratrice approche le cœur de son emprisonnement, soutenue du désir de son analyste d’y aller de sa présence et de ses mots, puis écrit ce long travail de désengluement.

Dans cette belle et exigeante « écriture du réel », N.Malinconi écrivaine offre un champ de réflexion aux psychanalystes, car la clinique contemporaine nous montre que la mère est aujourd’hui en première ligne du social.


Entrée : 10 euros, 5 euros étudiants, gratuit pour les inscrits aux enseignements de l’EPB

 

2) Avec Roland Chemama autour de son dernier ouvrage La psychanalyse comme éthique

A l’invitation de l’Ecole Psychanalytique de Bretagne et en collaboration avec les éditions Erès et la librairie Vent d’Ouest

Rencontre avec Roland CHEMAMA, autour de son livre La psychanalyse comme éthique (Erès, 2012)

Roland Chemama sera interrogé par Bernard Bremond et Regnier Pirard, qui introduiront un débat avec la salle
Date : le vendredi 15 mars 2013

Lieu : Arifts-Ponant (anciennement CFEJE), 102 rue Saint-Jacques (en face de l’hôpital Saint-Jacques), NANTES / salle 50 à 20h30.

Roland CHEMAMA est psychanalyste à Paris, membre de l’Association lacanienne internationale et président de la Fondation européenne pour la psychanalyse. Auteur de nombreux livres et articles, il a également dirigé avec Bernard Vandermersch le Dictionnaire de la psychanalyse (éd. Larousse).

La psychanalyse comme éthique déplace l’accent, mais pour mieux le souligner, que portait en soi le Séminaire VII de Lacan consacré à L’éthique de la psychanalyse.
L’éthique de la psychanalyse selon Lacan est une éthique du bien dire et du juste désir, quoi qu’il en coûte. Roland Chemama, en évitant soigneusement de la confondre avec la déontologie nécessaire au praticien, ainsi qu’avec des valeurs idéologiques inconsciemment déterminées, souligne à son tour la dimension de responsabilité subjective sur laquelle débouche toute analyse conduite à son terme.

Entrée : 10 euros, 5 euros étudiants, gratuit pour les inscrits aux enseignements de l’EPB

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Séminaire d’introduction à la psychanalyse.

Contacts : Christiane Jenn Gestin – 06 87 81 73 32, christiane.gestin@wanadoo.fr ; Patrice Mallard, 06 42 96 18 26, patrice.mallard@free.fr

Nous poursuivrons notre séminaire sur la question de l’hystérie, à partir des textes de Freud, Lacan, Melman et d’autres. Un jeudi par mois, à partir du mois d'octobre 2012

Lieu : 3 avenue Bonnet, NANTES

Lecture commentée du Séminaire XII de Jacques Lacan : « Problèmes cruciaux pour la psychanalyse » (2ème partie) mis à jour pour l'année 2012-2013

Ecole des éducateurs Arifts-Ponant (anciennement CFEJE), 102 rue Saint-Jacques (en face de l’hôpital Saint-Jacques), NANTES

Contact : Régnier Pirard, r.pirard@wanadoo.fr, 02 40 89 61 34

 

Lacan a tenu un enseignement de psychanalyse, progressivement public, pendant près de trente ans, connu sous le nom de « Séminaire ». Cet enseignement était largement exploratoire, ouvrant de nouvelles questions par une relecture innovante de l’œuvre de Freud, un examen critique de la littérature psychanalytique contemporaine, la confrontation constante aux principaux savoirs de l’époque.
Il s’en dégage de nouvelles lignes de force pour le discours psychanalytique, particulièrement directrices en ces temps de détresse de la clinique.
A contre-pied d’un abord trop facile et répandu du propos lacanien qui consiste à l’entendre comme une suite d’aphorismes où l’on pourrait accoster à peu près au hasard, notre lecture table au contraire sur l’obstination de Lacan à dégager la logique de l’inconscient.
C’est pourquoi notre traversée des Séminaires est au long cours. Tout en faisant escale dans quelques « ports » majeurs, c’est le cap du discours psychanalytique que nous visons en permanence. Après avoir, durant deux années à chaque fois, fait le tour de « La relation d’objet (IV) », « Le désir et son interprétation (VI) », « L’identification (IX) », nous poursuivons cette année la lecture raisonnée du Séminaire XII « Problèmes cruciaux pour la psychanalyse ».

Ainsi continuons-nous l’immersion dans la topologie, incontournable car l’œuvre de Lacan ne se mégote pas au détail, elle est profondément cohérente en dépit de ses apparents zigzags. L’un après l’autre et dans l’ordre chronologique, quelques séminaires majeurs sont retenus en guise d’appui. Mais à chaque fois, cette « monade » s’avère comme une condensation de toute l’expérience analytique, toujours à redéployer à partir de sa palpitation. Lacan n’a jamais procédé autrement, récapitulant sans cesse et forant toujours davantage.

Le séminaire se tiendra de 20 h 30 à 22 h 30, une séance par mois, à partir du mardi 9 octobre 2012 (calendrier à établir pour la suite).

Se séparer de la mère, deuxième tour.

Lieu : Arifts-Ponant (CFEJE), NANTES,

Contact : Jeanine Pirard, 06 32 36 30 34 / 02 40 89 61 34, jrpirard@wanadoo.fr

Après une année passée à décliner les modalités cliniques actuelles du lien à la mère lorsque « l’enfant réalise la présence de l’objet a dans le fantasme de celle-ci » (Lacan), objet bouchon dont la fonction est de lui épargner le manque, et dont les diverses expressions du corps à corps réalisent les turpitudes d’une séparation problématique, un deuxième tour nous invite à visiter les modalités d’une clinique des adultes s’étant construits psychiquement sur ce mode de se référer à la seule subjectivité maternelle. Quels sont les effets symptomatiques pour ces « a-sujets » (au sens d’assujettis) voués à s’abandonner à la loi de la mère : absents à eux-mêmes, existant sur le mode de l’addiction, amenés souvent à se séparer dans le réel de la violence contre l’autre ou soi-même. Une clinique de « la mère-version » (J.P Lebrun) est l’horizon d’une époque néolibérale qui récuse la perte et rend difficile la rencontre avec l’altérité. Elle produit ce que Lacan avait pronostiqué sous le terme du « nommé à », nom d’un nouveau paradigme de la servitude. Nous explorerons donc diverses manifestations de l’engluement dans l’Autre et des tentatives d’extraction : du matricide et de l’infanticide aux tueries collectives, ou encore des fonctionnements par clivage rendant possibles des comportements criminels par « absence de pensée », dont la thèse de « la banalité du mal » (H.Arendt) ouvrait un champ nouveau de réflexion.

 
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