Psychanalyse à Nantes |
Documents Année 2013-2014 |
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Quatrième de couverture / L’impératif de transmission exige, aujourd’hui plus que jamais, un engagement à tenir, soutenant l’accueil de la fragilité du parlêtre, dans le hamac des mots. Il y a, à nouveau, urgence à entendre ceux qui continuent d’attester que : « Sans la reconnaissance de la valeur humaine de la folie, c’est l’homme même qui disparaît ».
Avec l’objectif de la transmission, l’association Continuo Ostinato a organisé une journée de rencontre autour de « François Tosquelles et la décence ordinaire », afin de partager la rigueur de la pensée et l’engagement politique et culturel de François Tosquelles et d’évoquer la pratique concrète des « petits riens quotidiens » dans le soutien des conditions fondamentales d’exercice de la parole aux prises avec un savoir qui ne se sait pas - Nantes, le 12 octobre 2012
L'affaire 52 / la question de la psychothérapie - dossier
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Quatrième de couverture / Si la psychanalyse n'a rien à regretter de l'effondrement du patriarcat dans nos sociétés occidentales, il lui incombe par contre d'en mesurer les effets sur le sujet contemporain. À l'ère postmoderne, le signifiant (du) père a-t-il encore un usage, s'il n'a plus d'avenir ? Telle est la question que pose ce livre et l'inventaire qu'il tente de faire à partir de la clinique la plus banale, voire celle de la banalité. S'interrogeant sur les changements survenus dans le registre de l'angoisse, la façon dont on appréhende l'enfant, les perversions ordinaires, les états-limites, etc., Regnier Pirard aborde avec précision et rigueur les modifications que notre temps impose à la clinique et bien sûr, de ce fait, à la direction de la cure.
Regnier PIRARD est psychanalyste, membre de l'Ecole psychanalytique de Bretagne (école régionale de l'Association lacanienne internationale). Après avoir pratiqué la psychanalyse en Belgique et enseigné à l'université de Louvain, il exerce à Nantes depuis 1996. Il est professeur de psychopathologie à l'université de Nantes.
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Présentation / Ce livre traite de clinique psychanalytique, si l'on veut bien entendre par là non pas une psychopathologie orientée par la psychanalyse, mais une clinique du psychanalyste. Plutôt que de centrer leur travail sur ce qu'il est aujourd'hui convenu d'appeler « les nouveaux symptômes » ou les nouvelles organisations psychiques déterminées par les modalités contemporaines du lien social, les auteurs interrogent les conditions actuelles d'exercice de la psychanalyse freudienne, ce qu'elles exigent du psychanalyste, en ce qui concerne le cadre qu'il propose à ceux qui s'adressent à lui, aussi bien que sa nécessaire formation « permanente » et les transferts de travail qu'il soutient avec ses collègues.
L'ouvrage présente un dispositif – le Trait du Cas - qui a pour but d'affiner l'analyse de ce qui détermine singulièrement le psychanalyste dans sa pratique, façon de prendre en compte la recommandation faite par Freud aux psychanalystes ( refaire une tranche d'analyse tous les cinq ans) et l'insistance de Lacan à rappeler que chaque analyste « est bien forcé de réinventer la psychanalyse ». Le déploiement de ce dispositif dans une dimension collective n'est pas sans rappeler les réunions chez Freud de la Société du mercredi, au cours desquelles les pionniers de la psychanalyse inventaient la pratique de l'inconscient aussi bien que sa théorie à partir de leur expérience clinique et de leurs propres complexes.
Ce dispositif est proposé aux psychanalystes - quelle que soit leur appartenance institutionnelle ou d'école - qui veulent continuer à mettre à l'épreuve leur désir d'analyste, parce qu'ils ont pu faire l'expérience dans leur pratique, ou leurs contrôles, que ce désir n'est jamais garanti, qu'il s'agit de devenir analyste à chaque nouveau cas, c'est à dire qu'analyste on ne saurait le "rester", il s'agit chaque fois de le redevenir. Cette mise à l'épreuve est une condition pour garder vivante la découverte freudienne dans la conduite des cures, pour débusquer les résistances (du psychanalyste), et pour donner à chacun l'occasion de revisiter son rapport à l'éthique freudienne lorsqu'il a cessé sa pratique d'analysant.
C'est bien une mise au travail de l'inconscient du psychanalyste qui est visée par ce dispositif et son organisation en espaces transférentiels successifs, qui imposent, à chacun des participants, tout autant de déplacements de leur position énonciative: sans doute chacun à son tour peut y faire le maître, l'universitaire, ou l'hystérique, mais la prévalence donnée à l'énonciation ménage la place de la surprise, et la permutation des places ouvre un espace au discours de l'analyste sans que la fonction n'en soit occupée par un seul. C'est cette expérience, "instituante" du psychanalyste comme la cure est "instituante" du sujet, dont le livre témoigne, et qu'il propose à la communauté analytique comme contribution à "l'advenir" de cette formation de l'inconscient en quoi "consiste" le psychanalyste.Quatrième de couverture / Ce livre reprend un signifiant de Jacques Lacan pour en faire un dispositif dans l'esprit du Cartel et de la Passe. Ce dont il s'agit avec le Trait du Cas, c'est du désir d'analyste en acte pour en éclairer les zones d'ombres et le garder vivace dans la conduite des cures. Claude Dumézil en témoigne dans un entretien conduit par Pierre Leroy et Radjou Soundaramourty. Le recul du temps met en relief la fécondité de l'intuition « théorigène » du départ (1983) comme ouverture sur une clinique du psychanalyste. Bernard Brémond développe le concept de fiction, l'un des fondamentaux opératoires du dispositif. Est ensuite présentée l'hypothèse d'un trait de structure spécifique aux sources du désir d'analyste. Le livre propose aux analystes un dispositif pour ne pas cesser d'explorer les formations de leur inconscient à l'œuvre dans leur pratique, quels qu'aient été l'ancienneté ou les standards de leur formation.
Claude Dumézil est psychanalyste à Paris. Formé à l'Ecole freudienne de Paris, il est membre cofondateur de l'association Analyse freudienne et de la Fondation européenne pour la psychanalyse.
Bernard Brémond est psychanalyste à Nantes, membre cofondateur de l'association Analyse freudienne et membre de la Fondation européenne pour la psychanalyse.Avec les contributions de : Michel Gaugain, Pierre Leroy, Radjou Soundaramourty, Bernard Tauber, Danielle Treton, Myriam Ziri.
Faudrait-il se taire? texte de Guy-Arthur Rousseau
à propos du livre de Michel Onfray "Le crépuscule d'une idole, l'affabulation freudienne" / Téléchargement - Document Word
Autres liens complémentaires :
Onfray et le fantasme antifreudien, par Elisabeth Roudinesco / Le Monde des Livres - 15 avril 2010
Roudinesco déboulonne Onfray (doc Word), par Elisabeth Roudinesco / Bibliobs, site littéraire de Nouvelobs.com
La langue du management - intervention de Guy Rousseau
Meeting à Nantes en mai 2008 : "Guerre dans la Civilisation" / Téléchargement - Document Word
L’enveloppe de l’objet. Sur les rapports entre symptôme et jouissance - texte de Régnier Pirard
conférence à Brest en février 2008, dans le cadre de l'Ecole Psychanalytique de Bretagne / Téléchargement - Document Word
A. Giacometti et la psychanalyse - texte de Philippe Bedeau
à l’occasion de la rétrospective d’ A. Giacometti à Beaubourg - octobre 2007 / Téléchargement - Document Word
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Le langage des objets, selon Pierre Benoit ( texte de Jean Perroy) Pierre BENOIT (1916-2001) fait partie des analystes de la troisième génération qui, inscrits à la Société Française de Psychanalyse (SFP), ont suivi Jacques Lacan et Françoise Dolto, en 1964, pour constituer le premier noyau de l'Ecole Freudienne de Paris (EFP). Ce qu'il désignait comme "le langage inconnu, sans mots, qui se parle dans les intimités secrètes du corps" a été l'objet premier de sa recherche. D'où son exploration incessante, aux limites du champ analytique, de la terra incognita que représentent aussi bien les maladies dites nécessaires et dont l'évolution paraît énigmatique, que les manifestations somatiques parfois étranges qui ponctuent certaines cures. Contestant la classique opposition d'essence psyché-soma, il met en évidence l'impasse psychosomatique, soutient l'idée lacanienne d'épistémo-somatique, reconnaît le corps humain comme un corps marqué, un fait de subjectivité, et rejoint l'idée ferenczienne de métabiologie. Mais, au bout du compte, c'est la question même du transfert et de l'objet que l'on trouve au coeur de son travail d'élaboration. Jean
PERROY a conçu un ouvrage, qu'il a intitulé "Le corps
et la peine des hommes" (éd. L'Harmattan 2004), dans lequel
il présente une partie inédite de l'oeuvre de Pierre Benoit.
À l'invitation de Bernard BRÉMOND, qui animait l'an dernier
un séminaire sur "les objets et leurs passions", il est
intervenu pour présenter la conception de Pierre Benoit sur l'objet.
Ce texte : "Le langage des objets, selon Pierre Benoit" est
celui, repris et complété, de cette intervention. |
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Les perversions ordinaires - Table ronde Une Journée d’étude consacrée au thème des « perversions ordinaires » (Université de Nantes, Formation continue, 9 avril 2005) s’est poursuivie le lendemain sous forme de table ronde avec certains des intervenants et quelques autres collègues psychanalystes. On trouvera ici la retranscription de ce débat. Toutes les interventions de la Journée seront ultérieurement insérées dans un volume collectif consacré à la perversion, à paraître aux éditions Erès. |
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Un lieu pour dire, Trente ans de clinique institutionnelle à Guénouvry Préface de Pierre Delion Editions ENSP, Collection "Terrains Santé Social", 2006 |
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