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Psychanalyse à Nantes |
Journées d'étude Année 2009-2010 |
› Dans le cadre de l'association Analyse Freudienne, une journée d'étude sur le thème "Construction/déconstruction du symptôme" aura lieu les 29 et 30 mai 2010
Hôtel
de l'Horticulture
7 quai Henri Barbusse – 44000 NANTES
(Tramway ligne 2 - arrêt Saint Mihiel)
Freud donne au symptôme
le statut d'une parole interdite que l'analyse peut libérer en révélant
son sens caché, c'est à dire en opérant par un mouvement
de déconstruction, selon les mêmes procédés qui permettent
l'interprétation du rêve. Lacan fera remarquer que, symptômes
ou rêves, « c’est dans le procès de leur récit
que se lit ce que Freud appelle leur sens » (Conférence à
Genève sur le symptôme).
Dès lors, le "sens" du symptôme ainsi décomposé
n'est pas tant mise à jour d'une pensée inconsciente en attente
de traduction que production signifiante du sujet ; l'analyse est cette lecture
même des traces laissées en le sujet, en son corps, par le discours
de l'Autre, et les formations de l'inconscient ne sont pas tant une façon
de déguiser une pensée cachée que de dire autre chose que
ce qui est dit.
Ceci donne sa perspective à la direction de la cure, pour ce qui est
de la névrose: construction de ce qui sera plutôt que déconstruction
de ce qui était: « WO es War , soll Ich werden ».
Mais qu'en est-il de la psychose, où semble manquer cette modalité
de rapport au désir de l'Autre? Doit-on considérer qu'il n'y a
dès lors pas de symptôme au sens analytique, c'est-à-dire
qui soit déterminé par une métaphore et puisse faire nouage
des trois registres RSI?
Avec Joyce, Lacan invente le sinthome, où des possibilités créatrices
autres d'un sujet font relais au défaut du symbolique, dans une autre
forme de nouage. Mais faut-il donner au sinthome le statut d'un concept et à
ce titre le différencier du symptôme ? Lacan lui-même entretient
l'équivoque tout au long du séminaire consacré à
cette question, en intervertissant régulièrement les deux termes.
D'où les nombreuses questions qui pourront faire l'objet de notre travail:
- L'idée qu'un symptôme se construise coïncide-t-elle avec celle du sinthome considéré comme invention qui supplée à une carence? La construction du symptôme – ou sa réduction - seraient-elles à mettre également du côté de l'invention?
- Peut-on préciser les conditions auxquelles une œuvre de création peut faire sinthome ? Si la création littéraire a pu, selon Lacan, remplir cet office pour Joyce, peut-on passer de « Joyce le sinthome » à une définition généralisée du sinthome ?
- Le symptôme, supposé réduit à son expression dernière suite aux remaniements d'une cure, se distingue-t-il de ce que Lacan désigne du terme de sinthome ?
- Une interrogation en découle: le désir d'analyste peut-il être considéré comme sinthome?
Samedi 29 mai
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http://www.analysefreudienne.com
http://psychanalyseanantes.free.fr
› Analyse Freudienne vous invite à la présentation du n° 16 de sa revue Analyse Freudienne Presse :
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" Rencontres avec le réel" le samedi 29 mai 2010 à 18h00 En présence de : Sylvain
FREROT, membre du comité de rédaction et coauteur,
psychanalyste à Caen, membre de l'association Analyse Freudienne, Commentaires de : Élisabeth
JEGADEN,
psychanalyste à Orvault, Lieu : Salons de la Société d'Horticulture, 7 quai Henri Barbusse (Tramway ligne 2, arrêt Saint Mihiel), Nantes |
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